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Musée d'art asiatique, Museum für asiatische Kunst

Le Musée d'art asiatique de Berlin Dahlem réunit les anciennes collections d'Extrême Orient de Berlin Est et Ouest ainsi que la Collection d'art indien. Le musée est appelé à rejoindre le futur complexe muséographique, Humboldt Forum, qui sera inauguré dans la résidence des Hohenzollern reconstruite.

No Maske, Museum für asiatische Kunst, Masque No du Musée d'art asiatique

Collection d'Extrême Orient

Histoire du Museum für ostasiatische Kunst

En 1906, le conservateur des musées royaux de Berlin, Wilhelm von Bode, initia la création du Musée d'Art d'Extrême-Orient, la première institution de ce genre en Allemagne. Au fil des années, le Museum für Ostasiatische Kunst devint l'un des principaux centres de recherche et de collection d'art de l'Extrême-Orient en Europe. En octobre 1924, les premières salles d'exposition furent aménagées dans l'ancien Musée des Arts décoratifs, qui occupait jadis le Martin-Gropius-Bau.

La Seconde Guerre mondiale occasionna la perte et la destruction de la majeure partie des fonds : 90% des pièces furent saisies comme prise de guerre par l'Armée Rouge. A ce jour, les objets confisqués demeurent toujours en possession du musée de l'Ermitage de Saint-Petersbourg. Seuls 300 des objets de la collection initiale furent restitués par la Russie.

Après guerre, la scission de Berlin provoqua le partage des reliques entre le Musée de Pergame de Berlin Est et le Musée de Dahlem de Berlin Ouest. La collection fut reconstituée à partir de 1959 grâce à la mise en oeuvre d'une politique d'acquisition méthodique. Le fonds exhaustif d'art graphique extrême oriental - notamment les estampes en couleurs du Japon - en possession de la Bibliothèque des Beaux Arts fut rattaché en 1967 au Museum für Ostasiatische Kunst. En 1970, le musée s'installa dans les nouveaux locaux du Musée d'Ethnographie de Berlin Dahlem.

Après la réunion des collections en 1992, suivi du transfert du Musée d'art islamique au Pergamon Museum, le Musée d'Art d'Extrême Orient se vit doter d'une surface d'exposition élargie, entièrement revisitée à l'occasion d'importants travaux de rénovation achevés en 2000.

La collection d'Art de l'Extrême-Orient donne au visiteur un large panorama de l'art et des arts décoratifs en Chine, au Japon et en Corée. Parmi les pièces maîtresses, figure la collection de peintures qui survécut sans trop de dommage aux affres de la Seconde Guerre mondiale.

Représentations artistiques du bouddhisme

Une salle centrale est consacrée à la religion bouddhiste et ses représentations artistiques dans chacune des trois cultures. L'archéologie chinoise est présente au travers de bronzes archaïques, de céramiques et d'objets en jade. La collection de porcelaines et les objets en laque sont particulièrement bien mis en valeur. Au titre des porcelaines, est exposée une petite coupe à paroi ajourée, datant de l'ère Wanli, qui se trouvait dans le cabinet d'art de l'Electeur du Brandebourg.

L'artisanat d'art

En matière d'artisanat d'art, figurent principalement de la céramique (services à thé de Corée et du Japon) et d'exceptionnelles laques parmi lesquelles un trône impérial chinois de la deuxième moitié du XVIIe siècle représentant le paradis taoïste, une coupe à grandes anses chinoise du IIIe siècle avant Jésus Christ, un banc rouge sculpté chinois du XVe siècle ainsi qu'une collection de laques japonaises modernes.

Japanisches Teehaus, Museum für asiatische Kunst, pièce traditionnelle dédiée au cérémonial du thé, Musée d'art asiatique

L'Art nippon

La galerie consacrée à l'art nippon s'est enrichie d'une reconstitution d'une pièce traditionnelle, dédiée au cérémonial du thé. Celle-ci fut réalisée par des ébénistes japonais.

La paire de paravents japonais Paysage au début de l'été devant les hautes montagnes de Matsurama Goshun (1752-1811) et le kakemono de Nagasawa Rosetsu (1755-1799) Perroquet et moineau ne sont exposés que trois mois consécutivement.

Parmi le fonds ancien de peinture nippone, figurent la paire de kakamono (rouleau peint verticalement), du XVe siècle, d'artiste inconnu, représentant une oie sauvage en train de se poser, ainsi que 36 feuilles accompagnées de poèmes de Honami Kôetsu (1558-1637).

L'Art chinois

Le musée dispose d'un excellent fonds d'art graphique chinois, prêt de 400 peintures furent acquises en 1988. Parmi les chefs d'oeuvre anciens de la peinture chinoise, citons le feuillet issue de l'album de Han Ruozhuo (XIIe siècle), intitulée Moineaux dans le riz mûr et le rouleau peint en largeur de Fan Qi (161--1694) intitulé Paysage au bord du fleuve Yangzi.

Les rouleaux peints intitulés Bambou, rocher et couple de canards de Wang Yuan (première moitié du XIVe siècle), et Le son de la cithare et le murmure du vent dans les pins de Hua Yan (1682-1765) sont des acquisitions récentes.

Kunstsammlung von Süd-, Südost- und Zentralasien, Museum für asiatische Kunst, Collection d'art d'Asie centrale et méridionale, Musée d'art asiatique

Collection d'Art indien

Histoire du Museum für indische Kunst

Dès 1829, le Musée d'Ethnologie de Berlin commença à rassembler des objets indo-asiatiques. Ce n'est qu'à partir du début du XXeme siècle que les pièces et oeuvres de premier ordre furent rapportées à Berlin. Jusqu'en 1914, les indologues allemands concentrèrent leurs recherches en matière de littérature et de religion indienne. La section indienne du Musée d'éthnographie devint en 1963 une institution à part entière. En 1971, le Musée d'Art indien s'installa dans les espaces du nouveau complexe muséal de Dahlem.

Un panorama des cultures du subcontinent indien, d'Asie du Sud-Est et d'Asie centrale

La présentation de la civilisation indienne constitue le coeur de la collection, mais s'attache également à l'exposition des oeuvres d'art du subcontinent indien, des pays de l'Himalaya, de l'Asie du Sud-Est et d'Asie centrale. Les pièces présentées traversent près de 4000 ans, témoignant de manière impressionnante les tendances marquantes de l'histoire du subcontinent indien. Les fonds présentés se composent d'objets préhistoriques en terre cuite, de sculptures en pierre et de bronze représentant les divinités du bouddhisme, du jinisme et de l'hindouisme, mais aussi de miniatures, de pièces d'artisanat en bois, métal, ivoire et jade, de manuscrits et de peintures murales. La rénovation des salles d'exposition achevée en octobre 2000 a permis de les mettre davantage en valeur.

L'Asie centrale

Turfan Sammlung, Museum für asiatische Kunst, Collection de Turfan, Musée d'art asiatique

Le Musée d'Art indien de Berlin doit en partie sa renommée mondiale à sa collection de manuscrits de l'oasis de Turfan, sur la Route de la Soie. Des orientalistes allemands, Albert von Le Coq, Albert Grünwedel et F.W.K. Müller, lancèrent des expéditions archéologiques en Asie centrale et y exhumèrent des fragments de manuscrits nestoriens en langue sogdienne, dont un lectionnaire.

En provenance des cloîtres et cavernes d'Asie centrale, les peintures murales et sur étoffe, les sculptures en argile et en bois ainsi que les livres manichéens témoignent de la culture religieuse de l'Asie centrale du Ve au XIe siècle.

Les sculptures du subcontinent indien

Les salles consacrées à la sculpture du subcontinent indien donnent un aperçu de la variété des styles et du développement des trois principales religions, l'hindouisme, le jinisme et le bouddhisme. Les objets présentent des figures sacrées et des éléments d'ornementation d'édifices religieux.

La collection berlinoise possède des bronzes de Gujerat, du Cachemire, de Bihar, du Bengale et de l'Inde du Sud, exécutés entre le VIIIe et le XVIIIe siècle. L'art du Népal et du Tibet est représenté par des sculptures en bois et en bronze, par des travaux en métal incrustés de pierres précieuses et par des peintures sur étoffe du XVe au XIXe siècle. Une représentation du dieu Siva et de son épouse Uma, remontant au IXe siècle, relate les débuts de la sculpture en pierre du Népal.

L'Art de l'Asie du Sud-Est

La galerie de l'Asie du Sud Est se compose de travaux en bronze fin et de briques émaillées, décorées de scènes, issues de constructions bouddhiques de Birma des Xe au XIIIe siècles, mais aussi de poteries, de figures de Bouddha et de miniatures de Thaïlande.

L'art khmer est représenté par des statues en pierre, des bronzes et de moulages de bas-reliefs du temple d'Angkor Vat. D'Indonésie provient une riche collection de sculptures en bronze bouddhiques et hindouistes, ainsi que des instruments de cérémonie du IXe au XIIIe siècle.

Informations pratiques

Adresse

Musée d'art asiatique
Museum für asiatische Kunst
Lansstrasse 8
14195 Berlin

Site Internet

www.smb.museum

Plan - Musée d'art asiatique
Museum für asiatische Kunst

Coordonnées GPS

52.456823345551875 , 13.292148113250732